|
|
DEUX POIDS DEUX MESURES Depuis des années, l'on a pu à bon droit
avoir le sentiment que l'exercice conjoint de l'autorité parentale était totalement
dévoyé et que c'est ce mode de vie après la séparation qui a fait l'objet de Lois
alors que la jurisprudence de la Cour de Cassation l'avait reconnu depuis longtemps,
était en définitive qu'un leurre destiné à calmer les ardeurs guerrières des pères
égalitaires cherchant à obtenir le droit de vivre avec leurs enfants. En effet, il fallait
être bien naïf pour ne pas se rendre compte que, c'était bien entendu celui qui avait
la domiciliation des enfants qui, en définitive détenait le pouvoir et, en dehors des
hypothèses rares de couples s'entendant bien, force était de constater que le père
était totalement exclus des décisions importantes concernant leurs enfants. Un exemple récent vient
de marquer, si besoin est le mépris absolu dans lequel l'administration et les
institutions ont des pères. Or, le principe de
l'exercice partagé de l'autorité parentale ne signifie pas que les parents doivent
continuer à vivre toutes les décisions quotidiennes de leurs enfants après la
séparation mais que, lorsque des décisions importantes sont à prendre, sur la santé,
la moralité, l'orientation scolaire et professionnelle, ces décisions doivent être
prises d'un commun accord, à charge pour celui qui l'a prend d'en référer à l'autre et
d'éventuellement saisir le Juge en cas de contentieux. Quelle décision est plus
importante que celle de décider de l'avenir scolaire d'un enfant. Curieusement et, au même
moment, un père isolé, qui avait à force de courage et de ténacité obtenu la
domiciliation de ses filles, décidait de demander la radiation de l'une d'entre elle.En
effet, cette enfant était scolarisée à plus de 30 Kms du domicile de son père, dans
l'école qu'elle fréquentait à l'époque où elle vivait chez sa mère. Le père avait
considéré qu'il était bien plus intelligent de la scolariser dans l'école proche de
son domicile évitant ainsi à sa fille 60 Kms de déplacements par jour. Et, il arriva ce qui
devait arriver : Le directeur de l'école
qui, bien entendu, ne s'était jamais préoccupé de demander aux pères s'ils étaient
d'accord dans l'autres dossiers, réclama l'aval de la mère. On rabâchera une fois de plus que maltraiter l'un des parents de
la séparation est en fait un geste attentatoire à la stabilité et au bonheur des
enfants. Que tous ceux qui ont eu à subir ce genre d'avanie se fassent connaître.
|
Pour toute question ou remarque concernant Lexilis Europe, envoyez un email à
francoise.sibaud@wanadoo.fr
|